Saut du Doubs

10h25 Je suis déjà là quand le petit train entre en gare. C’est vraiment un train d’un autre âge, tout usé mais tellement bucolique. Il fait la navette entre Le Locle et Les Brenets et je retrouve Grazyna qui a fait un long voyage depuis Lausanne.

Les Brenets font partie de la commune du Locle, c’est donc un hameau ? Ce village qu’on imagine tout petit avec ses 1000 habitants est fait de lourdes bâtisses très imposantes. La rue descend quasiment droit en bas de la gare jusqu’au Doubs. En toile de fonds, la France et Villers-le-Lac.

Puis on longe la rivière aux reflets divins, le soleil frôle l’eau et remonte dans les nuages. On papote chemin faisant, on fait la connaissance de Patricia et de son amour pour les fritillaires. Une jolie fleur qu’elle a vu fleurir pour la première fois cette année le matin même, pas loin de là On s’arrête sur quelques tussilages et autres anémones Sylvie puis le chemin amorce une bonne grimpette dans la forêt. On a presque trop chaud quand on débouche sur la petite route qui mène à l’auberge du Saut du Doubs. Nous y boirons un petit truc au retour mais pour l’heure on s’active pour atteindre la cascade où on prendra notre pique-nique.

Que d’eau que d’eau !

Des pierres vert bouteille, presque noires émergent de l’eau blanche comme neige, les arbres ont plus de mousse sur leurs branches que de bois en leur coeur. L’harmonie des berges et des éléments est totale. L’endroit n’est pas désert mais presque. On traine un peu. Finalement il fait quand même trop frais pour nos fesses sur ces roches humides. On met les voiles sitôt le repas avalé et on rentre preque par le même chemin. Dans ce sens, la rivière nous vient d’en face et le spectacle est encore plus beau.

Tranquilou les filles!

C’est sans encombre et sans même nous perdre qu’on atteint la gare aux environs de 14h45.

A la prochaine !