Pour moi, marcher dans le froid c’est facile car je sais que vous êtes ici, dans le virtuel, à penser à moi parfois et que j’ai votre amitié au bout des doigts.

Marcher dans la neige c’est vivifiant parce que le soir venu je sais qu’un endroit chaud existe pour moi et que je n’ai pas à craindre la nuit. Au pire du pire j’oserais frapper à une porte pour demander l’hospitalité.
Je sais aussi que je peux monter dans n’importe quel train ou n’importe quel bus si d’aventure j’avais un problème.
Dans ma pochette de sac il y a quelques pièces alors si j’ai faim je peux toujours faire un saut à la Coop, à la Migros ou dans un kiosque pour trouver quelque chose à me mettre sous la dent.
Si mes chausses ou mes habits sont mouillés je sais qu’ils seront vite secs et si ma veste en plume laisse passer le froid je lui rajoute un coupe-vent.
Le long du Rhin un garde-frontière m’a regardé de travers mais je n’avais pas peur. Je suis Suisse, je suis blanche et je suis blonde (!) et dans ma fameuse pochette j’y range aussi mes papiers.
Je ne sais pas pourquoi c’est ainsi, je ne sais pas pourquoi moi.
Mais je sais que même si je doute et que même si je galère sur un chemin effacé par les congères, je sais que tout ça n’est que du bonheur!
Alors pour ça et pour tout le reste je dis merci.
Juste merci.

C’est peut être une chimère, mais je la suis.

Pour la suivre, il faut que je prenne du temps pour adapter mes moyens à son ampleur et comme l’oiseau fait son nid, petit à petit je défais le mien pour qu’il soit plus facile de m’envoler.

Je perfectionne le plan de 2015 qui consiste à louer mon appartement pour me contenter d’un logement plus modeste afin de poursuivre mon rêve. Que celui-ci ait encore des contours un peu flous ne devrait pas m’empêcher de le voir suffisamment brillant au bout de mon tunnel bientôt traversé.

Il y a encore beaucoup à faire pour que ce nid défait me permette de tisser d’or et d’argent de nouveaux sentiers mais il est des choses qui grandissent lentement et qu’il convient de laisser un pousser tranquillement.

En attendant que ces changements ne se concrétisent vraiment je vais profiter de la santé retrouvée pour faire quelques pas dans mon jardin et pour rejoindre de temps en temps le chemin des autres.

Vous trouverez sur mon Photoblog des vues faites dans les Alpes vaudoises et aux alentours. Comme je dois suivre les travaux (réels et conséquents) que j’ai entrepris dans ma maison je n’ai pas loisir de prévoir longtemps à l’avance ces escapades ni de vous y convier comme l’année passée. Mais il ne s’agit que de reculer pour mieux sauter. (Claude, c’est une image hein!) On se retrouvera donc certainement au printemps.

Ou alors avant, sur les bords du Rhin cet hiver, quand je tenterai de relier Coire à Bâle ou Bâle à Coire.

Dans l’immédiat, si tout va bien, j’essaie demain, au départ de Bex de rejoindre l’alpage de Javerne puis de redescendre sur Les Plans… Je dis j’essaie car il s’agit quand même d’un dénivelé positif de plus de 1200m sur moins de 7km ce qui rendra la pente… comment dire? Pentue! Et je me méfie de l’état du chemin, car ce n’est pas le sentier le plus priser pour monter à la Javerne… On verra bien.

Carte Suisemobile

Dimanche, comme plusieurs dimanches jusqu’à la fin de la saison, j’ai le plaisir de faire la gouvernante (si si ça fait mieux que la Conchita) au refuge Giaccomini à Anzeindaz. Si vous passez, demandez à me voir. Pas sûre que je puisse boire le café avec vous car le temps est compté et la tâche est immense mais cela me fera plaisir.

Et lundi je tente une nouvelle expérience pendant trois jours. C’est moi qui irai à la rencontre d’une personne en chemin, qui, partie du fin fond du Tessin rejoint gaillardement le Jura. Elle est actuellement dans la région bernoise et je me réjouis déjà des paysages à partager ici avec vous. J’espère en apprendre beaucoup à partager l’expérience d’une autre. Il est parfois des problèmes que l’on croit sans solution et qui se peuvent se résoudre peut être? Notamment pour moi celui des hébergements.

N’hésitez pas à me laisser un message, j’aimerai savoir comment je peux partager mes aventures pour que cela vous apporte quelque chose d’agréable dans votre journée.

Je me réjouis de partager à nouveau mes pas avec vous. En attendant je vous souhaite une belle fin d’été et un début d’automne lumineux.

La Madelon

Alors que j’arpentais distraitement les rayons d’un kiosque de gare pour tuer le temps entre deux correspondances, je tombais sur un livre intitulé : La Magie du rangement.

Avec mon penchant dyspraxique je suis constamment submergée par les objets et je passe des heures à ranger ce que je désordonne en deux temps trois mouvements. Alors cela fait un bout de temps que je me demande si je ne devrais pas traiter mon appartement comme mon sac en vadrouille: le vider de tout ce qui pèse ou encombre.

Alors j’ai machinalement saisi l’ouvrage et lu la couverture 4.

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Prétentieux et racoleur! Voilà ce que j’ai pensé d’emblée!

Mais comme je ne suis pas à une incohérence près j’ai sorti le crapaud de mon sac et ma carcasse du kiosque pour chercher un coin tranquille et feuilleter la chose avec la ferme intention de ne pas le ramener chez moi: ramener un objet pour se désencombrer c’est comme dépenser pour faire des économies: plutôt absurde.

Comme toute méthode il faut visualiser un objectif. Pour cela on nous pose toute une série de questions auxquelles il faut répondre de manière explicite avec cette injonction :

« Avant de faire le vide, prenez le temps de réfléchir à votre but ultime. (But ultime!) Cela signifie visualiser le mode de vie idéal dont vous rêvez. Ensuite il vous faut savoir pourquoi vous voulez vivre de cette manière. Ne perdez pas de vue que jeter ou garder une chose n’a qu’un seul but : vous rendre plus heureux »

A la page 50 j’étais déjà battue ! Je n’avais qu’une envie : tenter l’histoire et faire confiance à cette Marie Kondo. Et j’ai visualisé mon mode de vie idéal et pris des notes.

Puis j’ai passé à l’action.

Fallait traiter non pas par placard mais par thème : les vêtements, les livres, la paperasse, les produits de soins, les objets de valeur, les appareils électroménagers, les équipements, les ustensiles de cuisine, les vivres, le matériel de loisirs….

Après comme pour les recettes de cuisine j’ai un peu fait à ma sauce mais j’ai gardé l’esprit.

Elle préconise de faire ça en un jour… bien évidemment au bout d’une semaine je n’avais encore pas fait le quart de la moitié des thèmes. Et j’avais absolument tout dehors! Du chenit par-tout!! absolument partout!

Je ne me suis pas découragée pour autant.

Bon j’avoue j’ai eu des doutes ! Est-ce que tout sortir des armoires pour ranger n’était pas une absurdité supplémentaire?

Oh et puis, je n’en suis pas à une près hein!

J’ai trié parmi les milliers de choses qui étaient dans mes armoires et admis qu’en possédant quatre fourchettes au lieu de douze le risque d’être débordée par de la vaisselle en retard était moindre.

De fil en aiguille (oui j’ai aussi trié la boîte à ouvrage) j’ai tout tenu et sélectionné selon les critères convenus en fonction de mon mode de vie idéal visualisé. Et mon but ultime : Marcher libre!

Au trois quart de l’exercice (qui a fini par s’étaler sur plusieurs semaines) j’ai réalisé que je ferai aussi bien de me débarrasser de l’appartement lui-même.

Ce que j’ai fait.

J’ai alors réparti mes objets préférés et indispensables entre mon garage faisant office de garde-chose et ma caravane qui fera office de de camps de base et j’ai remis mon appartement à quelqu’une chère à mon coeur qui m’ouvrira sa porte si ma chandelle est morte. Le tout sera effectif en octobre.

Encore quelques ajustements et je pourrais reprendre le chemin me rapprochant encore un peu plus de « mon mode de vie idéal ».

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Voilà comment un ratage de correspondance peut changer votre vie.

En même temps, ceux qui me connaissent bien savent que c’est une idée qui me trotte dans la tête depuis 2015 déjà et que rien n’arrive par hasard.

Pour la suite j’ai des idées. Des idées de suite qui ne sont pas encore très précises. Mais comme j’ai de la suite dans les idées elles ne devraient pas manquer.

Après la magie du rangement j’entamerai la magie des chemins.

Chers amis de Madelon, voici des nouvelles un peu crétines. Non que je dévalorise d’entrée mon billet mais parce que ce qu’il m’arrive est pratiquement du crétinisme!

En effet ma glande thyroïde ayant décidé de prendre des vacances, mon organisme n’est plus, entre autre régulièrement livré en iode. Ne pas être réapprovisionné à temps de cette matière première a pour fâcheuse conséquence d’affaiblir tout le métabolisme. Or contrairement aux Crétins des Alpes il ne va pas me suffire de mettre du iode dans mon eau et dans mon sel.

Il va falloir retrouver les bons dosages médicamenteux (euthyrox) alors que j’avais pensé m’en défaire à jamais! La démarche de suppression s’est avérée exacte pour tous les autres médicaments que l’on m’a prescrit jusqu’en 2014 mais, pas pour celui-ci.

Trouver ces dosages, tout comme retaper l’organisme effondré (surtout) va me prendre du temps.

Parce que bien effondré hein, ce corps! Je sors de 4 jours d’hôpital à Interlaken suite à ce que je pensais être une intoxication alimentaire. En fait l’intoxication n’est devenue grave que parce que le métabolisme était véxé par sa pénurie de iode. Je rassure tout de suite : ma perte de poids n’a rien à voir dans cette pénurie. Il s’agit d’un problème syndical ou plutôt hormonal que je vais traiter directement avec ma thyroïde. Elle part mal dans les négociations car pendant ma ronde vaudoise, j’avais commandé un audit à Rolle et personne, pas même mes archives personnelles n’ont jugé utile de me prévenir des causes de cette panne.

Pourtant déjà la fatigue énorme ressentie au début de cette ronde, tout comme ma jambe éléphantesque et comme la tendinite sont imputables à cette défection thyroïdienne.

Les conséquences sur la productivité des vadrouilles sont directes!

La grande vadrouille du 6-7-8 août est annulée et aucune autre ne sera remise au programme avant nouvel avis.

La reprise des vadrouilles régulières du dimanche est repoussée à une date inconnue. Par contre à l’occasion, une proposition de partage fera son apparition ici où là.

Malgré tout, je compte reprendre dès septembre une vadrouille au long court.

Je dois encore en déterminer le rythme mais elle me verra rallier Bâle à Coire ou Coire à Bâle par les bords du Rhin.

Sans difficulté et sans délai, à raison de un ou deux jours par semaine, le seul objectif est de finir ce ralliement un jour….. J’ai un immense besoin de quitter le mode échec.Je déteste l’échec et l’émotion qui va avec.

Bien trop d’échecs cette année!!!

Et à ceux qui voudraient réagir au mot que j’emploie qui est le mot échec, je dirai que ce n’est pas un gros mot car je n’y mets aucun jugement de valeur. Personne ne doit se sentir amoindrit parce qu’il a échoué. Par plus que celui qui réussit ne doit se sentir supérieur. Toutefois je préfère l’émotion qui accompagne une réussite que celle qui accompagne les rêves inachevés. Parfois il faut viser haut pour avancer, d’autres fois il faut se faire du bien en rendant la réussite plus probable. Avoir des objectifs petits mais justes.

Une fois que j’aurai rallier ces deux villes, je reprendrai ma réflexion sur des projets plus ambitieux. Reprise de mon métier de guide pour ce qui concerne le partage et des traversées alpines techniquement plus difficiles. Ou pas. L’avenir et la santé parleront. J’abandonne dans ce post l’idée de partager plus et plus souvent et avec plus de monde mes vadrouilles mais je ne vous abandonne pas tout-à-fait car au plaisir de partager mes photos chemins faisant s’ajouteront encore des pas et des sourires sur quelques sentiers.

Vous pouvez me contacter, je peux encore .mettre un pied devant l’autre.. enfin je crois 🙂

Bien à vous mes Madelonneurs et à la prochaine!Promis.

 

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Pas  vraiment de photo pour cette journée de test de Carrix bien trop occupée à combattre « l’adversité ».

CONTE RENDU EN MOTS NON COMPTES

La montée au-dessus de la Grotte aux Fées (deuxième sur le profil après ce magnifique plat) avait tout du cauchemar … charrette bien trop lourde dans une pente bien raide et bien grasse! Avec escaliers! Tous les points faibles du système réunis sur ce tronçon.  (En même temps choisi pour :-p )
La parade après chutes et rechutes : sorties de mini-crampons.  En plein bourbier ouvrir le sac les trouver les mettres fermer le sac … repartir pis… crac! Craque une attache…
On recommence on sort la trousse brico et…. on bricole. On repart.  On est dégueu boueux partout…  Le temps passe … groumf…. mais moi aussi je passe.
Puis les pâturages avec leurs nombreux systèmes de portiques différents. … j’ai perdu les techniques.  Tout pose problème. Ce sac doit maigrir d’au moins 5kg!
Je sens que la popote va changer de calibre. De cusine sauvage inventive (qui demande son lot de sel, huile et vinaigre et de gaz…. on va passer à purée mousseline de K-K- nord qui ne nécessite que de l’eau bouillie. … 😱

Lentilles et sardines ça ira mais citron gingembre le matin… faudra même pas en rêver. Quand à l’idée de transporter des restes ou d’éviter les courses quotidiennes je me demande comment ca a pu me traverser l’esprit! 

Marcher avec une remorque sollicite d’autres muscles et je suis donc complètement éclatée de fatigue au terme de cette journée.

725 dénivelé+ et- et pour cette boucle de Bex-Bex…

Bon au moins l’objectif de cette dernière semaine est clair !

Journée parfaite en fait 🙂 🙂 🙂

Bex – St-Maurice.
Croiser dans le train en direction du Valais un homme avec un anorak freestyle et une planche sous le bras.
Craindre pour sa vie à cause des avalanches. Se retenir de faire une recommandation.

S’étonner tout de même qu’il soit en jeans. Se retenir de poser une question. Imaginer une réponse.

Constater que risquer une avalanche en  jeans n’a pas de sens. Ca m’interpelle.   Se retenir de demander un complément d’informations.

Il est peut être en déplacement ou stupide ou inconscient ou les trois?

Puis… S’en vouloir de juger et de critiquer. Preférer avoir un regard positif sur les autres mais aussi sur soi.

Réévaluer la situation. Penser : « c’est juste pas tes oignons ». Avoir malgré ça la réflexion suivante: quand on voit quelqu’un qui court au suicide doit-on laisser faire sans reagir? A quel stade parle-t-on de « non assistance à personne en danger ».

Sourire intérieurement face à l’excès de pensées en tous sens. Revenir à une réflexion plus constructive. Faire confiance aux gens. Peu sont stupides ou inconscients.

Penser à autre chose. Se détendre.

Porter à nouveau un regard sur ce beau jeune homme qui part en Valais en anorak de marque un surf sous le bras.

Constater que la planche est à roulettes!

Rembobiner,  relire les vingt secondes de pensées écoulées.

Réaliser sa folie. Ressentir de la honte. Une sorte de panique d’être aussi con.
Relativiser.
Se calmer.

Cette situation est un vrai gag!

Piquer un fou rire et le retenir tout de même. Mais avoir la banane.

Imaginer un film sur les anxieux à la cervelle hyperactive qui serait un film  comique. Synthétiser le concept du film. Se retenir de prendre des notes.

Croisement fortuit de regards avec le mec. Envie de saluer. Vouloir se retenir. Ne pas trouver le frein. Le saluer avec la banane.
Bonjour!!!
Enjoué.
L’homme ne repond rien il a le regard absent. Échanges d’incompréhension réciproque.
Malaise.
Il est dubitatif.
Malaise
Ou surpris.
Malmalaise
Ou excédé?
Pas bien.
Ou fâché?
Va savoir.
Ou agressif?
T’es en danger?
Ou  malade?
Ou ? Ou … ou …
Ou alors rien peut être?
Rien certainement.
Il est ailleurs.  Il n’a même pas vu le salut.
Souffler.
Changer de train

St-Maurice – Lausanne
Ressentir quelque chose d’intensément  désagréable.

Avoir passé de l’hilarité au court circuit. Comme un arrêt cardiaque.

Ramer pour comprendre vite fait que ça vient du décalage entre la realité et l’imaginaire. Pas des personnages.

Se sentir à côté de la plaque.
Changer de train.

Lausanne – Oensingen
Chercher un truc pour échapper au malaise diffus qui trace et decider d’écrire un article sur la phobie sociale.

Ecrire l’article. Terminer l’article.

Oser revenir ici et maintenant.
Ou suis-je?
Ou vais-je
Panique.
Retenir l’agitation intérieure.
Je suis à Soleure.
Chercher l’heure et la destination dans mon smartphon.
Qui sonne.
Répondre au téléphone.
Oublier mes questions.
Voir Oeningen.
Manquer de descendre.
Ou presque.
Finir l’article.
Arriver à destination.
Cliquer sur enregistrer en vitesse.
Réunir ses affaires.
Sortir du bus.
Se retrouver sous la pluie.
Et voir le bus partir avec ta veste goretex
Mais où avais-je la tête?

Ne me demandez pas ce qu’est la phobie sociale, je n’en ai aucune idée.

Demain je vous parlerai du jeune homme qui trimbalait des paquets de Noël entre Soleure et Oensingen?

A l’heure du bilan de fin d’année, Madelon tente de réunir quelques chiffres.

Mais avant je vous remercie vous qui suivez ce blog de Madelon en vadrouille et que vous rejoignez quand les pieds vous chatouillent. Mais je remercie aussi celles et ceux qui ne peuvent la rejoindre parmi les 72 inscrits à la mailing liste.

Coucou papa je pense spécialement à toi, mais aussi à Myriam et à ceux qui suivent depuis chez eux les photos postées chemin-faisant et qui reçoivent par mail tous les rendez-vous.

Madelon a vadrouillé plus de cent jours dont la moitié vous ont été proposés en partage. Et seuls trois n’ont pas trouvé preneur ou preneuse.

Les courageux vadrouilleurs 2015 sont…. (roulement de tambour)…  Claude qui n’a pratiquement jamais loupé un seul rendez-vous mais aussi Natacha, Anne-Sophie, Marc, Marguerite, Gabriela, Danièle, Florent, Rosa, Rolf, Anaide, Martina et Michel. Ainsi que Serge et Madeleine, Paola et Cécile, Marie-Claire et Marie-Claire, Jacqueline et Jacqueline et bien sûr Jacqueline-Angèle, Catherine et Catherine, Christiane et Laurence, Claire-Lise et Marlyse. Et j’adresse un merci spécial à Akim le roi de l’informatique sans qui rien ne pourrait se faire.

Que personne ne cherche de logique dans l’ordre des noms cités. Il n’y en a aucune! Mais je vais encore mettre en exergue Béatrice parce que je cherche son mail et que je ne le retrouve pas et qu’elle a été, sans le savoir peut être, d’un très grand secours pour moi cette année et que je serai contente de la revoir!

Vous avez été invité à rejoindre Madelon ici ou là ou sur une étape d’un de ses longs chemins.

Ses longs chemins qu’ils se sont conjugués de Genève à Konstanz et de Brigue à Coire. Deux chemins qu’elle a rallié en passant par le Grimsel entre le Col du Brunig et celui de la Furka. Puis celui de cet automne entre La Cure et Balsthal. Cette Cure qui aurait du être vers Bâle sera terminée en 2016…. ou pas. A suivre.

Madelon n’est pas très douée question chiffre, c’est pas un scoop pourtant en voici quelques uns, à l’arrondi pile poil près.

Pendant 2015 Madelon aura vadrouillé environ sur 1500 km avec 20 000m de dénivellation dans chaque sens…

Résolution 2016 : je fais un tableau Excel parce que ça me gonfle d’additionner tous ces chiffres 😛

En cliquant sur votre prénom en bas de ce texte (tout en bas en orange) vous devriez pouvoir atteindre toutes les photos prises par Madelon lors de nos pas partagés. Enfin… quand je dis toutes…. c’est toutes les photos déjà triées…. ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose … 😛

Résolution 2016 : je fais à mesure le tri des photos en rentrant de vadrouille…

Je lâche encore neuf mots pour le bilan santé: les bénéfices des Pharma ne me disent pas merci.

Voilà j’ai fini mon bilan. Mais j’oubliais Pompon… c’est vraiment un chouette compagnon. « Euh… mais c’est pas une fille? »

euh si…. Merci Shanti! Et comme les chiens n’oublient jamais rien, donne le mot à tous ceux qui je n’ai pas cité que Madelon a la la mémoire en passoire…. mais elle a eu plein de plaisir avec chacun cette année!

Après ce franc bilan 2015 je vous invite à un Yens-Ballens le 3 janvier 2016. Départ de la gare de Yens à 10h22.

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Quinze ans que t’es plus là Maman. Alors voilà je t’envoie ce mot de par le cybermonde pour dire à mes amis que tu existes encore dans ma vie…. pis hein! Merci quand même pour ces randos que tu m’as forcée à faire … parce que si ça me gonflait ben, maintenant ça me regonfle ! je faisais la pote et maintenant j’ai des potes ^^ je te demandais : à quoi ça sert tout ça ! Ne me demandez pas de vous dire… 🎼🎶🎵… maintenant c’est mon coeur qui serre … je te dis juste … merci Maman car ça me sert tout simplement à rester en vie. 💚💛💜💙

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… L’amour vers soi, ça ne peut pas faire de mal se dit Madelon, voilà pourquoi je publie cet article avec le lien vers son dernier topo texte paru dans le magazine Bythelake*. 🙂

Alors bonne lecture. Et vos retours me feront le plus grand plaisir qu’ils fussent même de bâton surtout s’ils ne sont pas en langue de bois.

L’amour Versoix dans les pas de Madelon

* Rassurez-vous il est en français mon texte hein! Car qui me connait vraiment s’étonnera de cet anglicisme dans le monde de Madelon. Mais c’est un super magazine qui informe sur des loisirs qui pourraient vous plaire qui se passe un peu tout autour ou tout près du Léman.

Je peux dire maintenant sans me mouiller, que la marche stimule la réflexion.

En ce premier mai 2015, j’écoute les gouttes qui tambourinent sur ma caravane avec des nuances à peine perceptibles tant elles rebondissent avec persévérance. Aucune idée ne vient égayer cette retraite quasi monacale.

Pourtant, il y a un an jour pour jour, la même pluie ne me retenait pas, décidée que j’étais à avancer dans ma ronde vaudoise. Alors La Madelon, cap ou pas cap?

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