La petite Sarraz des Jonquilles
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De La Sarraz à Eclépens en suivant le pied du Mormont
Nous étions 4 : Isabelle, Oliver, Isabel et Pascale

Tranquilles dans les jonquilles !

Une fois sur le quai de la gare de La Sarraz, mon idée, à cause du bruit, était de faire très brièvement connaissance avant de filer fissa fissa jusqu’au Milieu du Monde. Mais j’étais trop excitée de rencontrer Isabelle et de revoir Oliver et Isabel (oui deux Isa-belles cela ne s ‘invente pas 🙂 ) pour retenir mon moulin à paroles…

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La madelonade de la Tine, Suivez le guide dans les archives de l’agenda
De La Sarraz à Romainmôtier par la Tine de Conflens, avec Sylviane dans la bise et la bonne humeur.
Nous étions 2 : Sylviane et Pascale

Oh là là quelle bise !

Elle ne m’a pas surprise dès ma descente du train à La Sarraz car j’étais toute occupée à papoter avec un couple qui s’en allait par un autre chemin, voir les nivéoles.

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C’était une journée un peu nostalgique, pleine de douceur et avec quelques non dits bien choisis pour ne pas ressasser ce qui préoccupe absolument tout le monde. J’avais le coeur chargé d’amour et j’en ai reçu des pleines brassées du bout des yeux tout au long de cette vadrouille.

On a d’abord pris par le fond du canal puis après avoir passé un instant à admirer le paon du port (ça sonne pas mal hein le paon du port) nous sommes remontés sur le flan nord du Mormont pour nous baigner dans les jonquilles. Avant de se dire Adieu. Et cet adieu était un peu plus que d’ordinaire. Mais c’était un adieu à la Vaudoise hein ! Love it.

C’était important aussi parce que c’est à Entreroches que j’ai commencé ma quête. Lorsque j’ai découvet cet endroit, en 2004, je l’ai aimé tellement que je l’ai étudié à fond. Je l’ai fait visiter et j’y ai appris à guider. Cela m’a même donné l’envie de me former comme guide du patrimoine et c’est ainsi que sans le savoir ma nouvelle vie avait commencé. Un peu à l’insu de mon plein gré.

Alors les jonquilles, le canal et mon ami Akim, présents aujourd’hui et depuis toujours dans ce lieu, m’ont porté tout au long de cette journée au goût spécial comme ils m’ont porté tout au long des années au goût initiatiques des découvertes.

Ce matin on a pris le train, Laly, Catherine et moi, on a marché sur les sentiers battus, on a ri, on a râlé aussi un peu, on a parlé, on s’est tu, on a marché, on a grignoté au soleil… on n’a vadrouillé comme tant de fois, ici ou ailleurs mais comme toujours dans la bonne humeur. Une journée banale en quelque sorte.

Mais c’est cette banalité qui était plus que spéciale aujourd’hui 15 mars 2020.

Joli parcours de 18km qui nous a permis de rejoindre Bretonnières au départ de la forêt de jonquilles d’Eclépens.

J’avoue que c’était un peu long pour ma condition physique générale actuelle. Je n’ai pratiquement aucun entraînement. Pourtant il n’y avait pas de difficulté particulière sauf peut être la courte montée bien raide au dessus Romainmôtier (pour rejoindre le Belvédère et qui aurait pu être contournée) mais le tout vallait vraiment l’effort. Mais comme sur le Belvédère je me suis fendue d’un direct sur FB je n’ai pas de photos de l’endroit à vous montrer. En voici d’autres.

Le départ dans les jonquilles a mis de la lumière dans nos yeux. Nous étions trois et nous avons commencé par renoncer à prendre de l’avance en prenant des photos.

Nous nous sommes ébaubis devant d’autres beautés fleuries aussi.

Le tilleul du port d’Entreroches
Hépatiques

Après avoir longé le Mormont au lieu de lui grimper dessus nous avons pris le pique-nique vers St-Loup. J’ai ajouté deux pezzizes à ma salade d’endives et on a repris notre chemin dans les gorges du Nozon jusqu’à la cascade du Dard et nous avons rallié Romainmôtier.

Trou de pic
Nozon
Truffière
l’Engens
Avant la chute
Cascade
Abbatiale de Romainmôtier

C’est sous un ciel lourd et un vent vif que nous avons rejoint Bretonnières.

On s’attendait à un peu de grisaille tout au long de la journée et nous avons été déçu en bien ^^
Beau ciel bleu et quelques cumulus, c’était frais quand même.

Croy Romainmotier

Beaucoup d’eau dans le vallon d’Envy et nous n’avons pas pu descendre jusqu’en bas, le ruisseau prenait toute la place et nous n’avions pas très envy de nous mouiller les pieds ^^

Nous avons fait quelques belles rencontres, Olivier à Romainmôtier puis peu avant d’arriver en gare de Croy, mon ami Yago pour un câlin énooooooooooooorme ! ça m’a fait beaucoup de joie de le voir. Je suis touchée chaque fois, et chaque fois plus profondément dans mon âme. Et évidemment le milan royal tellement si impressionnant.

Nous nous sommes arrêté à la maison du Prieur, à nouveau ouverte, avec ma foi à mes yeux, un peu moins d’âme et de charme. Mais j’aimais tellement venir, y retrouver mon ami Jésus que, je pense, il me faudra du temps pour me faire à ce nouveau décor. Le service était sympathique mais un peu trop « Ecole hôtelière » à mon goût … Il n’y a plus de carte des thés mais le jus de pomme est toujours aussi bon. Et puis nous y avons rencontré Olivier, qui découvrant les vadrouilles s’est joint à nous pour voir les nivéoles. De chouettes moments. On lui souhaite bon vent sur son chemin qui se dessine avec beaucoup d’inconnues et de nouveautés.

C’était aussi une superbe occasion pour revoir mon ami Akim avec qui tout à commencé question vadrouilles ! Et puis refaire quelques pas (enfin!) avec mon Catherine m’a fait du bien ! Quand à Laly, elle marche comme une reine ! A part un petit plongeon à cupesse dans l’eau du vallon ^^ Bravo Laly. Vive le printemps !

Puis retour à Luan, dans les neige d’antan … <3

C’était la quatrième année consécutive que ma Petite m’accompagnait dans cette vadrouille fleurie. La première de l’année consacrée aux bulbocodes ou campanettes des Follatères.

Quelques images de cette version 2020 à peine plus précoce que celle des années précédente.

Départ le long de la Dranse puis le long du Rhône jusqu’à Pont du Rhône de Branson. Une heure suffit.

Les campanettes seront en fleur pendant encore 1 mois environ. Prenez le temps de savourer cette douceur dans les Follatères.

Départ de Martigny ou de Branson on peut aussi faire une boucle depuis le Pont du Rhône qui a un parking et même des WC.

Ça grimpe sec mais la boucle n’est pas très longue (2 heures environ).