C’était mon douzième jour de vadrouille en minivan. Plus que 22 avant le bistouri. Avec ce décompte je vais peut-être finir par me réjouir de ce que j’appréhende ? En tous cas, ce fût une riche idée de ne pas rester à tourner en rond et en bourrique entre mes quatre murs!
Demain c’est jour de retour à Leysin avec physio, lessive et douche bien venue. Mais pour l’heure je contemple le Grand Chavalard et quelques adonis.
J’ai commencé ma journée au bord de l’eau et essayé sans succès de peindre quelque chose de joli et passé du temps avec Akim en visio pour finir de sauvegarder mes données FB. Une étape de plus dans mon envie de quitter ce réseau… c’est vraiment pas si simple. Ni psychologiquement, ni techniquement. A suivre.
En allant dans une grande Migros pour faire mes courses, j’avais besoin de pas grand chose, des klinex, du thé vert et de quoi me faire une salade du tonnerre, je suis tombée sur des soldes de linge personnel et de maison ! Bah contre toute attente j’en ai profité pour acheter des habits propres nickels pour l’hôpital. Un joli pijama ample aux jambes et un petit déshabillé en guise de robe de chambre. Même pour seulement deux jours je n’assume pas mes vieilles fringues trouées mais si confortables. Encore une preuve que malgré mes dire et mes croyances, l’opinion des autres revêt quelqu’importance malgré tout.
Et puis c’est peut-être l’occasion d’avoir du neuf confortable qui peut devenir un jour de vieilles fringues à leur tour.
Le Grand Chavalard est maintenant plongé dans l’ombre. Le ciel derrière lui est encore clair. Il souffle froid comme souvent à cet endroit. A côté de moi un pin parasol qui se laisserait bien dessiner et une croix sur une colline que je gravirai demain à l’aube pour voir les adonis en grand nombre et peut être des anémones.




Je vais me préparer cette excellente salade dont je rêve depuis ce matin et qui me fit acheter tant d’autres choses.